>>> Contes paradoxaux

Les Trois Coups du cavalier chinois
Le Rocher, 2005.

Encore le philosophe Mao Ti : il travaille à Scotland Yard et enquête dans un théâtre où les spectateurs se font tuer, mais où tout est faux, tout est semblant, illusion, et où tout le monde est acteur...

Extrait

Les paradoxes de Mao Ti

« Excellent, cher James, l’"ENFANTER TUE" que vous avez imposé d’afficher sur les portes des hôpitaux, dit Mao Ti. Comme cela, les femmes réfléchiront à deux fois avant d'accoucher stupidement. Parce que, si l'on cogite bien, personne n'a jamais clairement expliqué pourquoi un être vivant avait besoin de pondre de la progéniture. La première idée venue à l'esprit des penseurs fut justement: les mères feraient des enfants pour les tuer, puis les manger. L’histoire d’Abraham fut donnée comme preuve solide.

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© François Coupry, 2012